La tuerie demeure «sans mobile»
Il y a tout juste un an, la procureure de la République d’Annecy dressait un « constat amer » : cinq ans après la tuerie de Chevaline, la justice n’avait « pas le début d’une explication». Mercredi, une année plus tard, Véronique Denizot est bien obligée de reconnaître que l’affaire est toujours au point mort. « L’année écoulée a notamment été employée à vérifier, à chaque fois qu’elles se présentaient à nous, des hypothèses nouvelles qui ont toutes malheureusement été clôturées », confie-t-elle à 20 Minutes. Les enquêteurs sont aujourd’hui convaincus que le crime n’a rien à voir avec la famille ou le travail de Saad al-Hilli. Ni avec Sylvain Mollier, le cycliste français dont le corps a été retrouvé à proximité de la BMW de la famille Al-Hilli. « Pour le moment, Chevaline est un crime sans mobile », observe la magistrate qui espère toujours que l’arme du crime, un pistolet Luger P06 7,65 mm, soit un jour retrouvée. C’est la raison pour laquelle la France a adressé aux autorités suisses une demande d’entraide internationale. « On sait qu’il s’agit d’une arme suisse. C’est a priori une arme de collectionneur, elle pourrait être toujours gardée par quelqu’un. » Toyota rappelle un million de voitures. Le constructeur japonais Toyota va rappeler plus d’un million de véhicules à motorisation hybride en raison d’un risque d’incendie. Il s’agit de Prius Hybride, Prius Hybride Rechargeable et 4x4 urbain C-HR Hybride fabriqués entre juin 2015 et mai 2018. Quelque 32 700 voitures sont concernées en France.
Une demande d’entraide a été adressée aux autorités suisses.
Un avis sur l’EPR. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de soumettre au public un projet de document autorisant la mise en service de la cuve du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), malgré ses anomalies. Chacun peut s’exprimer sur le site de l’ASN (https://bit.ly/2Px6qVE) jusqu’au 24 septembre.
Perquisitions chez des proches de Redoine Faïd. Deux mois après l’évasion de Redoine Faïd, des perquisitions ont été menées mercredi matin dans plusieurs communes de l’Oise. Elles ciblaient des membres de l’entourage familial du braqueur.