L’éducation à la sexualité bientôt réaffirmée
La loi prévoit bien trois séances d’éducation à la sexualité par an, de l’école primaire au lycée. Le simple rappel de ce principe a suscité cet été polémiques et rumeurs sur les réseaux sociaux, notamment au sujet d’un prétendu enseignement de la masturbation aux élèves. Dans les prochains jours, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et le ministre de l’Education, JeanMichel Blanquer, doivent envoyer aux recteurs une circulaire leur demandant de mettre en oeuvre cette loi de 2001 qui reste peu appliquée. « Souvent, lorsque nous intervenons dans des classes de 4e, on se rend compte que les élèves n’ont pas eu d’autres sessions plus tôt », remarque Caroline Rebhi, coprésidente du Planning familial, qui dispense déjà de tels enseignements. Les séances, qui peuvent aussi être animées par des infirmières scolaires ou des enseignants, sont adaptées aux classes d’âge et s’organisent autour des questions des élèves.