Un traité d’égyptologie dévoile ses secrets au jour le jour
« Chaque fois que je tourne une page, je fais des découvertes », confie Francesco Tiradritti, égyptologue italien. Il examine le Thesaurus Hyeroglyphicorum, un traité d’égyptologie datant de 1610, soit deux cents ans avant le décryptage des hiéroglyphes par Champollion. Le volume a été découvert il y a deux ans par hasard dans la bibliothèque patrimoniale d’Ajaccio (Corse). Depuis, il a pu être restauré et expertisé. « C’est un livre exceptionnel parce que c’est le premier livre d’égyptologie », explique-t-il. Il poursuit : « Il y a quatre ou cinq pages qui vont changer l’histoire de notre civilisation comme nous la concevons. On sait que la Renaissance italienne s’appuyait sur la Rome antique et la Grèce ancienne, mais on n’a pas pris en compte l’apport que l’Egypte ancienne a eu pour notre culture. » Il n’existe que huit exemplaires de cet ouvrage dans le monde, mais celuici a 29 pages contre 24 ou 25 pages dans les autres.