Jérôme Kerviel fixé ce jeudi sur la demande de révision de son procès
La commission d’instruction de la Cour de révision doit dire, ce jeudi midi, si la demande de Jérôme Kerviel à pouvoir bénéficier d’un nouveau procès est recevable ou non. Définitivement reconnu coupable en 2014 par la Cour de cassation d’avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société générale, et condamné à trois ans de prison ferme, l’ex-trader estime toujours que l’enquête a été « partiale » et qu’il mérite donc de pouvoir bénéficier d’un procès en révision. Pour cela, son avocat a présenté des éléments qu’il estime « nouveaux » lors de l’audience.
Selon nos informations, Jérôme Kerviel a demandé, à cette occasion, à la commission de lancer de nouvelles investigations sur l’enregistrement clandestin de Chantal de Leiris. Sur cette bande sonore de quarante et une minutes que 20 Minutes et Médiapart avaient dévoilée le 17 janvier 2016, l’ex-vice-procureure au parquet de Paris indiquait que toute l’enquête judiciaire sur le trader avait été « manipulée » par la Société générale et, surtout, que la banque « savait » tout des agissements de son ancien trader. « C’est évident ! Evident ! » répétait-elle même à ce propos. La banque, par la voix de ses avocats, avait plaidé que cet enregistrement « déloyal » ne constituait pas un élément « nouveau » en soi. Le ministère public avait requis le rejet de la demande du trader. Enquête sur le marché des radars embarqués confié au privé.
Le parquet national financier a ouvert une enquête après une plainte d’Anticor. L’association anticorruption dénonce des soupçons de « favoritisme » dans le marché des radars embarqués confié par l’Etat à des sociétés privées.
Un futur musée mémorial pour les victimes du terrorisme. Emmanuel Macron a annoncé, mercredi, lors de la cérémonie annuelle d’hommage aux victimes du terrorisme, la mise en chantier d’un musée mémorial ainsi qu’une amélioration de la prise en charge des victimes.
Des agriculteurs victimes de la sécheresse en appellent à l’Etat. Particulièrement touchés par la sécheresse, des agriculteurs du Grand Est et de BourgogneFranche-Comté ont appelé, mercredi, à la « mobilisation », dénonçant le « désengagement de l’Etat » et « l’absence de réponse du ministre de l’Agriculture ».