20 Minutes

Un important réseau de revente de cocaïne démantelé dans le Sud-Est

- A Marseille, Adrien Max

C’est une très très belle prise. Après un an d’enquête, les enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiant­s (OCRTIS) de Marseille, la direction interrégio­nale de la police judiciaire (DIPJ) Paca ainsi que le groupe d’interventi­on régional ont interpellé dix trafiquant­s, les 6 et 7 septembre. Pas n’importe lesquels, puisqu’ils étaient à la tête d’un important réseau de revente de cocaïne qui alimentait le « monde de la nuit local ». Notamment des boîtes de nuit de la région d’Aix-enProvence et des quartiers Nord de la cité phocéenne. Au total, douze kilos ont été saisis (pour une valeur marchande estimée à plus de 400 000 €), mais aussi trois armes de poing et 400 000 €, dont la moitié en liquide. Preuve de l’importance de ce réseau et du caractère exceptionn­el du démantèlem­ent du réseau, la découverte d’un laboratoir­e de confection de cocaïne dans un appartemen­t de la cité de la Maurelette II (Marseille, 15e). Trois presses hydrauliqu­es, pour confection­ner les pains de cocaïne, s’y trouvaient. « En général, nous en retrouvons une », a relevé Eric Arella, le patron de la DIPJ. Cette affaire intervient alors que les saisies de cocaïne ont augmenté de près de 30 % en France l’an passé. Or, les Bouches-du-Rhône représente­nt à elles seules près de 10 % de ces saisies.

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Deux des trois presses retrouvées dans le laboratoir­e clandestin.

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