20 Minutes

L’Etat se désengage en partie d’Engie

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L’Assemblée nationale a autorisé jeudi l’Etat à descendre en dessous du seuil des 33 % des parts dans le capital d’Engie (en l’occurrence 24,1%), ouvrant la voie à un désengagem­ent total ou partiel de l’Etat dans ce groupe stratégiqu­e du secteur de l’énergie. « Contrairem­ent à La Française des jeux (FDJ) ou à Aéroports de Paris (ADP), nous ne privatison­s pas Engie, a insisté la corapporte­ure, Marie Lebec (LREM). Nous faisons simplement évoluer la loi pour libérer l’Etat d’une situation de contrainte. » « Pour faire face au défi énergétiqu­e, Engie doit pouvoir se développer, a plaidé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Or, si un nouvel investisse­ur souhaite monter à son capital pour l’aider à grandir, la loi oblige l’Etat à suivre, donc remettre de l’argent public pour garder 33 % des parts. C’est cette contrainte-là que nous voulons lever. » Le ministre a assuré que l’Etat garderait un contrôle pour s’opposer à des décisions contraires aux intérêts essentiels du pays en matière de sécurité et de continuité d’approvisio­nnement. Les cessions d’actifs dans ADP, la FDJ et Engie doivent contribuer à alimenter un fonds de 10 milliards d’euros destiné à financer l’innovation et à désendette­r l’Etat.

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Bruno, Le Maire, le ministre de l’Economie, mercredi à l’Assemblée.

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