«Elite», déjà une success story
Le nouveau teen drama espagnol de Netflix, avec quelques acteurs de «La Casa de Papel», a toutes les chances de cartonner
Un teen drama sur fond de meurtre et de lutte des classes. A la suite du succès inattendu de « La Casa de Papel », Netflix a lancé vendredi une nouvelle série espagnole, en huit épisodes, intitulée « Elite ». Ce nouveau show ibérique dispose de bien des atouts pour séduire.
V La forme narrative de «Big Little Lies ». A l’instar de la série américaine réalisée par Jean-Marc Vallée « Big Little Lies », « Elite » s’ouvre par une scène de crime. Un élève est retrouvé assassiné à Las Encinas, le lycée le plus huppé d’Espagne. Et, comme dans « Big Little Lies », l’histoire est racontée depuis une salle d’interrogatoire, par les témoins et les suspects de meurtre. Le pitch : Samuel, Christian et Nadia, trois jeunes aux origines modestes, ont intégré le prestigieux établissement, à la suite de l’effondrement du toit de leur lycée, grâce à une bourse scolaire. Leur intégration dans cette jeunesse dorée a créé de nombreuses tensions. Comment la situation at-elle dégénéré ?
V Le casting de « La Casa de Papel ». Comme dans le show d’Alex Pina, « Elite » joue la carte des riches contre les pauvres. Les fans du succès espagnol auront le plaisir de retrouver trois anciens du braquage de la Fabrique nationale de la monnaie. Maria Pedraza, qui jouait Alison Parker, interprète Marina, une élève de la classe huppée. Miguel Herran, qui incarnait Rio, joue le lycéen Christian. Jaime Lorente, qui interprétait Denver, joue Nano, le grand frère de Samuel (Itzan Escamilla), l’un des jeunes défavorisés qui rejoint le lycée.
V Des sujets graves comme dans «13 Reasons Why». A la manière de la série à succès par Brian Yorkey, «Elite» commence par la mort d’un adolescent. Et, comme « 13 Reasons Why », « Elite » explore de nombreux problèmes actuels : la lutte des classes et les inégalités sociales évidemment, mais aussi le sida, la drogue, l’avortement, le port du voile à l’école et l’homosexualité chez les adolescents.
V Du glamour venimeux comme dans « Gossip Girl ». L’intrigue de « Gossip Girl » commençait par le retour de Serena Van Der Woodsen à Manhattan et l’arrivée de deux jeunes issus d’un milieu plus modeste, Dan Humphrey à St Jude School et sa soeur Jenny à Constance Billard School. Les lycéens privilégiés de Las Encinas partagent avec les héros de « Gossip Girl » le mépris de classe, un goût prononcé pour les ragots, les complots et les triangles amoureux torrides. Comme eux, ils sont jeunes, beaux, sexy et très bien sapés. Le mystère autour du meurtre, façon « Pretty Little Liars », fonctionne bien. «Elite» a donc tous les atouts pour séduire sa cible, les millennials.