20 Minutes

Alyssa Edwards, chef d’entreprise le jour, drag-queen la nuit

- Fabien Randanne

« Dancing Queen » n’a rien à voir avec Abba. Ou presque. La série documentai­re, mise en ligne vendredi par Netflix, suit les aventures de la troupe de danse texane Beyond Belief et met en avant son créateur, Justin Lee Johnson. Sous son identité de drag-queen, il est une star dans la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) et au-delà… Il campe Alyssa Edwards. Une créature merveilleu­se, comme échappée d’un épisode de « Dynasty » ou de « Dallas », tout en grandiloqu­ence, roulement d’yeux et claquement de langue, qui est sa marque de fabrique. Elle apparaît au cours de séquences musicales clipesques ou pour commenter, face caméra, ce que l’on découvre des cours de danse et de la vie privée de Lee Johnson. « La journée, je suis chef d’entreprise. Je suis prof et mentor, dit-elle dans le premier épisode. La nuit, j’enfile ma perruque, je la colle et c’est comme ma cape de super-héroïne. C’est ça que j’apprends aux gamins [des cours de danse]. Et quand la musique débute, on fait briller son étoile. »

« La nuit, j’enfile ma perruque. C’est comme ma cape de super-héroïne. »

 ??  ?? Alyssa Edwards coiffe l’une des élèves de l’école de danse.
Alyssa Edwards coiffe l’une des élèves de l’école de danse.

Newspapers in French

Newspapers from France