Le pape s’en prend à nouveau à l’avortement
La phrase a été reprise en boucle, sans susciter plus de réactions que cela, du côté des pro comme des anti-IVG. Mercredi, dans son homélie prononcée lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre, à Rome, et consacrée au cinquième commandement « Tu ne tueras point», le pape François a comparé l’avortement au recours à «un tueur à gages».
Le souverain pontife avait auparavant fustigé «la dépréciation de la vie humaine», en raison des guerres, de l’exploitation de l’homme et de l’exclusion. Avant d’ajouter à cette liste l’avortement « au nom de la sauvegarde d’autres droits». Evoquant les enfants à naître avec un handicap, il a critiqué les conseils donnés aux parents d’interrompre la grossesse. « Un enfant malade est comme chaque nécessiteux de la terre, comme une personne âgée qui a besoin d’assistance (…)», a-t-il jugé, estimant qu’il s’agissait aussi d’un «don de Dieu capable de te sortir de l’égocentrisme». En juin, le pape avait déjà comparé l’avortement pratiqué en cas de handicap du foetus à un eugénisme «en gants blancs» comme celui pratiqué par les «nazis».