Partir.
Se former à l’étranger pour s’enrichir personnellement et professionnellement
Vivre en immersion au moins 6 mois dans un autre pays est une véritable expérience. Et c’est aujourd’hui à la portée de bon nombre d’étudiants. L’accès à un cursus à l’étranger est en effet facilité quelle que soit la formation choisie, et réalisable à moindre coût. La « philosophie » ERASMUS s’est propagée dans beaucoup d’écoles : commerce, management, RH, communication, immobilier, art, digital… Aujourd’hui, se former à l’étranger présente de nombreux avantages. Le premier ? Sortir de sa zone confort. « Les étudiants apprennent à se débrouiller dans un autre pays, loin de leurs parents, dans une autre culture », commente Julie Mleczko rédactrice en chef de Studyrama. Ils prennent du recul par rapport à leur pays d’origine, et quand ils reviennent ils portent un nouveau regard qui les rend plus ouverts », poursuit-elle. Ils reviennent également avec une connaissance d’eux-mêmes approfondie, véritable clé pour bien choisir son orientation professionnelle. Dans un autre pays, ils expérimentent ce qu’ils sont capables de faire ou pas, découvrent d’autres façons de travailler, d’autres pédagogies, d’autres centres d’intérêt. Ce qui leur permet d’affiner leurs goûts. S’ajoute à cela le développement de la culture générale dont l’apprentissage d’une autre langue. Et l’on sait à quel point il est primordial d’en parler plusieurs aujourd’hui sur le marché de l’emploi.
Développer ses soft skills
« Faire une partie de son cursus à l’étranger est très valorisant sur un CV », explique Julie Mleczko. Cela montre en effet un engagement fort de la part de l’étudiant. Le simple fait d’être parti en dit beaucoup sur son tempérament, sa motivation, voire même son courage ! « Les recruteurs regardent toujours la personne d’un autre oeil quand elle a une telle expérience » poursuit la rédactrice en chef. Le profil est plus riche, plus intéressant. A l’heure où les entreprise s’intéressent davantage aux « soft skills » (ndlr : habiletés humaines, relationnelles) qu’aux « hard skills » (compétences techniques), l’expérience à l’étranger est un réel avantage. Les recruteurs savent que la personne bénéficie de qualités telles que l’autonomie, la prise de décisions, l’ouverture sur le monde… Autre point non négligeable : les étudiants partis étudier à l’étranger ont travaillé avec des personnes de culture différente, ce qui les rend adaptables. Et pour une entreprise, quoi de plus appréciable ?