Dimitri Payet retrouve le sourire
Sorti sur blessure lors de la finale de Ligue Europa en fin de saison, Dimitri Payet a vu ses rêves de Mondial s’effondrer. Trois mois plus tard, « grâce » à la blessure de Fekir, le revoilà dans le groupe France, qui affronte l’Islande ce jeudi, avec les champions du monde, ceux dont la vie a changé. Une blessure avec laquelle il va devoir apprendre à vivre. « Il a vécu un traumatisme qu’on a du mal à se représenter, compatit René Degenne, le recruteur qui l’a fait venir à Nantes quand il avait 17 ans. Il a dû faire le deuil, comme il le disait lui-même.» L’âge et l’expérience aidant, Payet a essayé de digérer ce coup du destin : « Le bon côté des choses, c’est que j’ai eu de longues vacances, donc j’ai pu faire une préparation complète, et depuis le début de saison, ça se passe plutôt bien», expliquait-il aux caméras de l’équipe de France. Reste qu’en Bleu, depuis sa dernière apparition il y a presqu’un an, les choses ont changé. La faute à une jeunesse qui n’a pas le temps d’attendre et que le Mondial a propulsée sur le devant de la scène. « Après le Mondial, je m’étais dit que ça serait plus compliqué de continuer, avec cette jeunesse qui arrive fort, convient-il. Mais, en fait, je n’ai pas voulu arrêter sur cet épisode de la blessure.»