Moins de tués chez les forces de l’ordre
Quinze fonctionnaires de police et militaires sont décédés l’an passé. Un chiffre en baisse de 43 % par rapport à 2016, signale une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). « Les policiers et les gendarmes ont été moins exposés en 2017 qu’ils ne l’ont été en 2016 ou en 2015 », précise Christophe Soullez, directeur de l’Observatoire. Autre enseignement de l’étude : 18316 policiers et gendarmes ont été blessés dans le cadre de leurs activités au cours de l’année 2017. Un nombre en diminution quasi continue depuis 2013, où l’on en comptait 19283 blessés. Dans le détail, parmi les 5 164 policiers blessés en mission, 64 % étaient en charge de la sécurité publique. « Ce sont ceux qui sont le plus en contact avec le public et qui sont le plus exposés aux situations de violence qu’ils peuvent être amenés à interrompre », précise Christophe Soullez. « Ces policiers peuvent être blessés à l’occasion d’interpellations, de contrôles d’identité, de violences urbaines ou d’interventions dans le cadre familial. Ils sont en première ligne », poursuit le directeur de l’ONDRP.
« Les policiers en charge de la sécurité publique sont en première ligne.»
Christophe Soullez, directeur de l’ONDRP