Après la pluie, la gestion des déchets
Les intempéries qui ont frappé l’Aude dans la nuit de dimanche à lundi ont dévasté des dizaines de communes, provoquant au moins douze décès. Les dégâts matériels sont également énormes. D’après une première estimation d’Urban Resilience Platform (URPlatform), qui sera très probablement revue à la hausse, les inondations ont charrié 83 000 tonnes de déchets dans les logements.
« On a utilisé les données prédictives présentées par la direction de l’environnement Auvergne-RhôneAlpes avant les crues, combinées aux informations d’OpenStreetMap, qui donnent les constructions présentes sur un territoire », explique Aiden Short, fondateur de la plateforme. Les données du Centre européen de prévention de risque d’inondation (Cepri) « sur les gisements de déchets par foyer» ont elles aussi été utilies. Précision : les 83 000 tonnes de déchets ne concernent que le matériel appartenant aux particuliers. Les déchets végétaux et ceux issus des commerces et des industries, par exemple, ne sont pas pris en compte.
« L’impact psychologique est très, très fort, souligne Aiden Short. Si ces amas d’objets personnels restent dans les rues pendant plusieurs semaines, cela rappellera aux sinistrés le traumatisme.» Le responsable d’URPlatform conseille ainsi aux collectivités locales de mettre en place des sortes de « mini-déchetteries » provisoires dans un lieu « facilement accessible ». Il s’agirait d’un premier espace de tri où les équipements électroniques, «à la pollution spécifique», seraient séparés des meubles et autres déchets. Une année 2018 tristement record pour les glaciers suisses. Selon un rapport publié mardi par l’Académie des sciences naturelles helvétique, 2018 constitue l’une de ces années records dont la récurrence fait que les glaciers suisses ont perdu «un cinquième de leur volume au cours de la dernière décennie».
L’aquaculture n’est pas née de la dernière marée. Les Egyptiens pratiquaient déjà l’aquaculture il y a plus de 3 500 ans, révèle une étude publiée par des scientifiques allemands et israéliens. Ils disent avoir identifié la plus ancienne preuve d’aquaculture au monde découverte à ce jour grâce à des dents de dorades à tête dorée.