Procès ou pas procès pour Sarkozy ?
Un câlin avec Giulia sur les bords de la Méditerranée, immortalisé par Carla Bruni. En début de semaine, Nicolas Sarkozy affichait son bonheur familial sur Instagram. La cour d’appel de Paris pourrait le ramener, ce jeudi, à une réalité bien plus pénible que celle des vacances ensoleillées de la Toussaint. Elle doit, en effet, confirmer, ou non, son renvoi en justice dans l’affaire dite Bygmalion.
Dans ce dossier, l’ex-chef de l’Etat est poursuivi pour avoir dépassé le plafond autorisé des dépenses électorales de plus de 20 millions d’euros, en 2012, alors qu’il avait été informé, par ses équipes, d’un risque de dérapage, ce qu’il conteste. La facture totale de ses dépenses s’était envolée à plus de 42,8 millions d’euros, soit près du double du seuil légal fixé à 22,5 millions pour ce scrutin. Des treize autres protagonistes concernés par la procédure, Nicolas Sarkozy est celui qui encourt la peine la plus faible. Un an de prison et 3 750 € d’amende pour «financement illégal de [sa] campagne électorale». Mais il est aussi celui pour qui le symbole d’un passage devant un tribunal serait le plus infamant. S’il était renvoyé en justice, il aurait toujours la possibilité de se pourvoir en cassation.