Tennis
Comment dit-on « décision » en suisse-allemand ? Depuis sa victoire à Bâle dimanche, Roger Federer avait fait tourner la machine à fantasmes. Reviendrait-il à Bercy, après trois ans d’absence ? Le suspense a pris fin, mardi. Le Suisse sera bien de retour à Paris pour défier le Canadien Milos Raonic, ce mercredi. Le retour de Federer a fait l’objet d’une série, telle « 24 heures chrono », mardi. A 11 h, dans une salle de presse surchauffée, le tennisman suisse a bien réservé les courts d’entraînement, de 14 h 30 à 16 h. Rendez-vous est pris. A l’heure, « Rodgeur » est l’objet de toutes les attentions. Les places sont chères pour assister à ses premiers échanges. Objectif : voir si les sensations du maître sont bonnes. Entre deux retours de service, Federer prend le temps de chambrer l’un de ses adjoints qui galère à courir derrière les balles perdues. A 15h30, une conférence de presse, imprévue, est annoncée au micro. A 15h57 très précises, la parole du joueur fait foi. « Oui, je vais jouer, sinon je ne serais pas là devant vous, lâche-t-il, taquin. J’ai pris ma décision lundi. Cela faisait longtemps que je n’étais plus venu à Paris, à Roland ou à Bercy. Le corps est assez bien, le mental aussi, donc on y va. »
«Le corps est assez bien, le mental aussi, donc on y va.»
Roger Federer, mardi