A Naples (1-1), le PSG entretient l’espoir de voir les 8es de finale de Ligue des champions
Après un nul à Naples (1-1), le PSG est maître de son destin en Ligue des champions
En danger sur la pelouse du San Paolo, le PSG s’en est tiré avec un résultat intéressant contre Naples, mardi soir (1-1). Suffisant, en tout cas, pour lui permettre de garder son destin en main avant la réception de Liverpool (le 28 novembre), contre qui il faudra gagner. Car, pour l’heure, Mbappé et compagnie sont toujours virtuellement reversés en Ligue Europa.
Un PSG d’abord compact et discipliné. Prudence, tel était le maître mot de Thomas Tuchel avant le déplacement au pied du Vésuve. Pas question de foncer la tête la première, un nul suffisait au PSG. L’Allemand n’aligne donc pas Cavani, et mise sur un bloc équilibré, reconduisant le milieu Draxler-VerrattiDi Maria pour bloquer les offensives napolitaines. Le reste est question de patience. Sur un énième appel de balle en profondeur, Mbappé prend à défaut la défense adverse et sert idéalement Bernat (45e+1).
Naples en éruption. Au retour des vestiaires, les Parisiens reculent d’un cran et subissent les assauts répétés des locaux enragés par le but avant la pause. Il faut des sauvetages héroïques de Buffon (50e, 51e, 56e) ou des retours de défenseurs comme Kehrer (53e) ou Meunier (56e) pour repousser l’inévitable qui survient à l’heure de jeu. Thiago Silva s’emmêle les pinceaux, Buffon concède un penalty, Insigne transforme (1-1). Le San Paolo exulte puis se calme. A la 84e, Mbappé est même tout près de le geler sur une frappe un poil trop croisée.
Cavani applaudi, Buffon conspué. Sur le banc bien qu’apte, l’Uruguayen (entré à la 77e) s’est consolé en constatant que sa cote de popularité est restée intacte à Naples, où il a été applaudi pendant l’échauffement et à l’annonce de son nom par le speaker. Autant d’occasions dont ont profité les Napolitains pour siffler Gianluigi Buffon, détesté dans le coin pour son passé juventini. Hostile, mais pas suffisamment pour l’empêcher de bien faire son boulot.