Le dossier médical partagé généralisé
Testé pendant deux ans dans neuf zones pilotes, le dossier médical partagé (DMP), un carnet de santé en ligne piloté par l’Assurance maladie, est généralisé à la France entière depuis mardi. Comment fonctionne-t-il ?
Est-il obligatoire ? Le DMP est accessible à tous les affiliés de la Sécu, qui en émettent le consentement. Comment l’ouvrir ? Pour ouvrir
VVson DMP, on peut faire appel à son pharmacien, son infirmière, son médecin traitant ou s’adresser à sa caisse d’Assurance maladie. On peut aussi le faire soi-même, en ligne, sur le site dmp.fr (si l’on est majeur et assuré aux régimes suivants : Régime général, Cavimac, Enim, MGP, MNH, Solsantis, Harmonie Fonction Publique, CANSSM, LMDE).
Que contient-il ? Ce dossier permet de centraliser toutes ses informations de santé, de les mettre à jour tout au long de sa vie et de les partager avec ses professionnels de santé.
Qui le remplit ? Les professionnels de santé peuvent ajouter des informations dans le DMP. Il est automatiquement alimenté par l’Assurance maladie, qui, deux jours maximum après son ouverture, y insère l’historique des remboursements des deux dernières années. Le patient est également invité à alimenter son dossier, dans son espace personnel.
Qui y a accès? Seuls les professionnels de santé autorisés par le patient et le patient lui-même pourront visualiser le DMP. Il existe un cas particulier, celui de l’hôpital, où c’est une équipe entière qui prend en charge un patient.
VVVLe Levothyrox ancienne version disponible en 2019. Le laboratoire Merck a promis mardi que les patients français qui disposent d’une ordonnance pourraient se procurer l’ancienne formule du Levothyrox tout au long de l’année 2019, ce qui ne fait pas l’unanimité. L’association Vivre sans thyroïde réclame que le médicament soit disponible de façon pérenne.
La défiscalisation des aides au transport sera étendue. Emmanuel Macron a annoncé mardi sur Europe 1 que l’aide au transport (comme celle proposée par les Hauts-de-France à ceux qui ont plus de 30 km par jour de déplacement) serait défiscalisée et étendue à l’ensemble du territoire.
Les hôteliers assignent en justice Airbnb. La principale organisation du secteur hôtellerie-restauration en France a assigné Airbnb devant le tribunal de commerce de Paris pour « concurrence déloyale ». Elle estime que la plateforme « viole sciemment » la réglementation qui régit son activité.