Après l’arrestation de Carlos Ghosn, Renault organise l’intérim
Le conseil d’administration de Renault s’est réuni mardi soir pour mettre en place une gouvernance intérimaire, alors que le PDG, Carlos Ghosn, était toujours en garde à vue à Tokyo. Soupçonné de malversation, le sexagénaire considéré comme l’un des plus puissants capitaines d’industrie au monde a été arrêté lundi par la police nippone. Le conseil d’administration de Renault a confié « à titre provisoire » la direction exécutive du groupe au numéro deux du groupe Thierry Bolloré. Il disposera des « mêmes pouvoirs » que Carlos Ghosn, qui « temporairement empêché, demeure président-directeur général ». Le conseil d’administration de Nissan, lui, se prononcera sur le limogeage de son président jeudi matin. Mitsubishi Motors (MMC) entend également le « démettre rapidement ».
La chute, brutale, de Carlos Ghosn suscite des interrogations sur l’avenir de l’empire automobile qu’il a construit avec Nissan et Mitsubishi Motors. L’affaire survient au moment où le PDG de l’ensemble aux 10,6 millions de véhicules travaillait à rendre les liens « irréversibles » entre Renault et Nissan, a commenté dans une note Kentaro Harada, analyste chez SMBC Nikko Securities. «Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que l’alliance se retrouve affaiblie. » Les gouvernements français et japonais ont réaffirmé mardi leur « important soutien » à cette alliance entre les constructeurs Renault et Nissan. Un second mort des « gilets jaunes ». Un motard de 27 ans est décédé mardi après une collision avec un camion-benne, survenue la veille, dans la Drôme, en marge des blocages des « gilets jaunes ». Samedi, une femme de 63 ans était décédée, percutée par une automobiliste prise de panique à la vue de manifestants qui tapaient sur sa voiture.
Georges Tron sera rejugé en appel. Cinq jours après l’acquittement de l’ex-secrétaire d’Etat et actuel maire de Draveil Georges Tron, accusé de viols par deux ex-collaboratrices, le parquet général a annoncé faire appel du verdict. Son ex-adjointe, Brigitte Gruel, sera elle aussi rejugée.
Romand fixé sur sa libération conditionnelle en janvier.
La justice dira le 11 janvier si JeanClaude Romand, faux médecin de l’OMS condamné à la perpétuité pour l’assassinat en 1993 de sa famille, peut bénéficier d’une libération conditionnelle.