L’accord de divorce avec Londres scellé
They did it, ou presque. Après un mariage houleux de plus de quarante ans, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont scellé dimanche un divorce historique. Le « traité de retrait » approuvé par les dirigeants des pays européens doit toutefois passer l’épreuve de la ratification du Parlement européen et, surtout, celle, loin d’être acquise, du Parlement britannique. «Si les gens pensent qu’on peut encore négocier, ce n’est pas le cas. C’est le meilleur accord possible, c’est le seul possible », a lancé la Première ministre britannique Theresa May, cible de critiques virulentes dans son propre camp.
Plusieurs pays européens ont obtenu qu’une déclaration des 27 soit annexée aux conclusions du sommet, pour aborder notamment, après le Brexit, la question sensible de droits de pêche, chère à la France. A ce stade, il est prévu que les pêcheurs européens garderont l’accès aux eaux territoriales britanniques et que les Britanniques resteront soumis aux quotas de pêche européens pendant la période de transition.