La crise entre Moscou et Kiev va toucher le G20
L’art de souffler sur les braises. Vladimir Poutine a répété mercredi que les forces russes avaient fait « leur devoir » en arraisonnant par la force trois navires ukrainiens au large de la Crimée dimanche soir. De quoi renforcer la colère de Kiev, qui dénonce la détention « illégale » de ses 24 marins capturés tout autant qu’un «acte de barbarie». De quoi aussi avoir des répercussions sur la rencontre prévue entre les présidents russe et américain en marge du sommet du G20 (il ouvre vendredi en Argentine). «Peut-être que je ne ferai pas cette entrevue », a averti Donald Trump, soulignant « ne pas aimer cette agression », dans un entretien avec le Washington Post. En parallèle, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé les Etats-Unis et « certaines capitales européennes » de tolérer les « caprices » de Kiev. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a toutefois assuré que la préparation de la rencontre « se poursuivait ».