Daval maintient sa version du complot
Suspect numéro un du meurtre de son épouse Alexia, Jonathann Daval a maintenu jeudi sa thèse d’un «complot familial» devant le juge d’instruction du tribunal de Besançon, qui l’a interrogé durant plusieurs heures. L’informaticien de 34 ans a dû répondre aux questions sur sa dernière version des faits livrée fin juin. Il avait d’abord affirmé que sa femme avait disparu en faisant son jogging, fin octobre 2017, en Haute-Saône. Puis, interpellé par les gendarmes en janvier, il avait avoué l’avoir étranglée au cours d’une dispute. Avant de faire volte-face fin juin et d’affirmer qu’Alexia avait été tuée par son beau-frère, Grégory Gay, un « complot familial » étant conclu pour taire les faits. Mais plusieurs éléments du dossier d’enquête sont encore apparus ces derniers jours dans la presse, comme l’analyse toxicologique faisant état de la présence de Tramadol, un antalgique opiacé, dans le sang d’Alexia Daval. Le 7 décembre, Jonathann Daval sera confronté à la famille de cette dernière.