Emploi. Cinq métiers d’avenir du digital
Certains métiers sont nouveaux, d’autres moins, mais ils sont tous à privilégier
Les compétences liées au numérique sont de plus en plus pointues et de plus en plus recherchées. Certains métiers s’ancrent et deviennent indispensables ; d’autres émergent et attirent tous les regards. Efrei Paris, école d’ingénieurs du numérique forme à tous ces métiers.
Ingénieur en sécurité informatique
Il doit s’assurer de la fiabilité et de la sûreté des systèmes d’informations d’une entreprise. Il décèle alors les failles, trouve des solutions, sécurise les systèmes. Son but : empêcher toute tentative d’intrusion d’un virus ou d’un hacker. On le recrute parce que le traitement et la confidentialité des données d’une entreprise sont au coeur des problématiques d’aujourd’hui.
Développeur d’applications mobiles
Il conçoit des logiciels pour les smartphones et les tablettes. Il développe ces applications en suivant un cahier des charges précis. Et pour cela, il doit souvent parler plusieurs langues : HTML, W3C, CSS… On le recrute parce qu’avec plus de 175 milliards* d’applications téléchargées en 2017, et la tendance du « mobile first », la demande ne peut qu’être croissante.
Ingénieur robotique
Il conçoit des systèmes capables de réaliser des tâches de manière automatisée. Deux axes se distinguent : la mécanique qui concerne la structure même du robot ; et l’automatisation qui concerne le traitement des opérations que le robot peut effectuer. Que ce soit dans votre quotidien (robots de maison & jardin) ou ailleurs (e-santé, militaire…) la robotique prend de plus en plus de place. Et ce n’est que le début ! Data Analyst Il crée les bases de données d’une entreprise puis les analyse et les structure pour les transformer en informations exploitables. Il élabore aussi des critères de segmentation. Avec le web, les internautes laissent désormais d’immenses quantités de données (pages vues, achats…), qui permettent un marketing de plus en plus prédictif.
Bio-Informaticien/ne
Il organise les données biologiques (séquençage d’ADN…) pour les exploiter grâce aux développements d’algorithmes puissants qu’il conçoit également. Il maitrise deux compétences : la biologie et l’informatique. On le recrute parce que le marché est en plein essor : en 2013, le marché mondial de la génomique était estimé à 11 milliards de dollars, et pourrait doubler d’ici à 2020.**