Les buts tombent à verse entre le PSG et l’OL (4-2)
Paris s’est logiquement imposé (4-2) face à Lyon, dimanche
Malgré des conditions météorologiques compliquées et de gros trous d’air en deuxième période, le PSG s’est imposé chez lui, dimanche soir, face à une équipe lyonnaise qui n’arrive toujours pas à battre un gros cette saison.
> Di Maria, plus fort que les éléments. La pluie, le vent, rien, pas même la foudre, n’aurait pu empêcher Angel Di Maria d’éclabousser le Parc de son talent en première période. On lui aurait donné un avion à poser à Orly, l’Argentin s’en serait chargé les yeux fermés en sirotant du maté. En l’absence de Neymar, l’ancien Madrilène a porté le PSG sur son dos durant 45 minutes. Dans tous les bons coups avant de battre Lopes d’une frappe à ras du poteau (22e), Di Maria a ouvert en deux le milieu lyonnais pour mettre Mbappé sur orbite, mais le Français a raté son duel avec le gardien. Invisible en seconde période en revanche, Di Maria a cédé sa place à Paredes en fin de match.
> Paris se fait peur. On dit le Borussia Dortmund, futur adversaire du PSG en Ligue des champions, à la ramasse en défense, mais, sur ce point, les Parisiens ne sont pas en reste. Avec la même défense qu’à Nantes quelques jours plus tôt (Meunier, Kehrer, Kimpembe, Kurzawa), Paris a montré trop de lacunes face à Lyon derrière. Même si celle de L’OL a fait très fort, elle aussi, avec un but contre son camp hallucinant de Marçal pour le 3-0 (47e). Certes, l’entrée en jeu de Toko Ekambi a fait un bien fou aux
Lyonnais et leur a permis de revenir dans le match (3-2, passe décisive pour Dembélé) après une première boulette de Navas sur le but de Terrier, mais les défenseurs rouge et bleu n’ont vraiment pas brillé.
> Cavani, le retour. Il n’y avait que lui pour remettre Paris à l’endroit. Qui ça ? El Matador Edinson Cavani bien sûr! Entré en jeu à dix minutes de la fin, alors que son équipe semblait avoir perdu son football, l’Uruguayen aura eu besoin de trois minutes pour inscrire son 199e but avec le PSG. Servi par Di Maria en retrait, Cavani a libéré un Parc qui craignait l’égalisation adverse. A genoux devant la tribune Boulogne, poings serrés, « Edi » a montré qu’il n’avait pas (encore) fini son histoire d’amour avec Paris.