Seth Gueko et Stos, le père et le fils unissent leur style
Satisfaits d’une première collaboration, Seth Gueko et Stos viennent de sortir un projet de sept titres
Seth Gueko n’a pas dit son dernier mot. Le Professeur Punchline –l’un de ses surnoms– revient sur le devant de la scène musicale avec son fils de 19 ans, le rappeur Stos. Le duo a composé un album de sept titres, Tel père tel fils, sorti vendredi. 20 Minutes les a rencontrés.
Seth Gueko, vous aviez dit l’an passé que le rap n’était plus votre priorité. Avez-vous changé d’avis ?
Pour moi, le rap est secondaire. Je ne suis plus dans le truc de vouloir suivre le game… J’ai des fondations solides avec ma fanbase, elle m’a vu évoluer, elle a vieilli en même temps que moi. Ils ont aussi entendu parler de mon fils dans mes morceaux étant plus jeune, et dans mes clips en tant que figurant. Ce sont les premiers à être au taquet derrière ce projet.
Vous, Stos, vous aimeriez aussi faire carrière dans le rap ?
Oui, et je vais m’en donner les moyens, surtout. Ce n’était pas du tout une évidence, j’ai eu le déclic tard. A la base, j’étais dans les jeux vidéo, les mangas… Je n’étais pas dans le délire de faire de la musique, et pourtant j’ai toujours été dedans.
Quel est le coeur de ce projet de duo ? Seth Gueko : On a voulu un savant équilibre et mettre en avant son côté mélodieux. Stos sait aborder la musique comme moi je n’ai pas su le faire. J’ai atteint mon plafond de verre avec mon public, avec du rap pur et dur. Pour rendre sa musique un peu plus pop ou mainstream, il faut parfois apporter un peu de mélodies dans les refrains. Et lui est très bon pour ça.
Stos : On voit qu’on est complémentaires dans ce projet, sur tous types de morceaux. Il y en a certains où il y a plus de mélodies et où je fais plus de refrains chantés, d’autres sont plus rappés. Et dans les deux cas, ça fonctionne bien. La paternité a-t-elle changé votre manière d’appréhender la vie ?
S. G. : «a a été dur d’avoir un enfant très jeune. J’ai dû travailler, mais je me suis reposé beaucoup sur ma mère. Quand j’ai eu d’autres enfants, à partir de 33 ans, là, j’ai compris le sens de la paternité. Après, des enfants de divorcés peuvent devenir de belles personnes et très équilibrés quand ils ont l’amour des deux parents. Mais ce n’est pas un jeu, c’est de la responsabilité.