Malgré la crise, le crowdfunding immobilier casse la baraque
Club Funding, Homunity, Anaxago… Peu connues du grand public, ces plateformes Web affichent une croissance spectaculaire. Elles bénéficient de l’engouement récent pour le crowdfunding immobilier en France. Ce mode d’investissement participatif consiste à soutenir financièrement un promoteur immobilier afin de l’aider à consolider un programme de logements. En échange, l’investisseur perçoit une rémunération sous forme d’intérêts et récupère la mise une fois l’opération bâtie. Malgré la crise économique et sanitaire, plus de 500 millions d’euros ont été placés en 2020 (+35% par rapport à 2019).
Si le principe attire, c’est qu’il est facile d’accès. « Le ticket d’entrée est bas, en moyenne autour de 1 000 € », rapporte
Jérémie Benmoussa, président de la plateforme Fundimmo. Et la durée de placement n’est pas excessive, « entre six et trente-six mois selon les projets ».
Rendement élevé
Mais ce qui fait le succès de cette recette, c’est son rendement : 9,3% par an en moyenne. Un taux bien supérieur aux produits d’épargne standard. « Ce taux est fixé entre les investisseurs et l’opérateur», explique le dirigeant de Fundimmo. Cependant, « comme tout placement financier, il y a des risques à prendre en compte », avertit Laurent Altmayer, fondateur d’Hellocrowdfunding. Notamment le défaut de remboursement, partiel et total. Une situation qui concernait 0,16% des projets en 2020.