20 ans après le «Loft», la téléréalité nous scotche moins
Près d’un tiers des 18-30 ans regarde des émissions de ce type, selon l’étude #MoiJeune 20 Minutes-OpinionWay
Depuis son arrivée à l’écran, la téléréalité est devenue incontournable dans le paysage audiovisuel français. A l’occasion cette année des 20 ans de « Loft Story », de la « Star Academy » et de toutes ces premières émissions télé d’un nouveau genre, 20 Minutes a interrogé les 18-30 ans, à qui s’adressent notamment ces programmes. Selon l’étude #MoiJeune 20 MinutesOpinionWay*, la quasi-totalité ont entendu parler des premières émissions de téléréalité (de « Loft Story » au « Bachelor » en passant par « Nice People » ou encore « L’Ile de la tentation »), et près de neuf personnes sur dix savent qui est Loana. Parmi ceux qui les ont regardées, 51 % sont nostalgiques de ces émissions.
Les pétages de câble
Près d’un tiers d’entre eux regarde des émissions de téléréalité, avec toutefois une nette différence entre les hommes (qui les regardent à 18%) et les femmes (43%). Parmi ceux qui regardent ces émissions au moins une fois par semaine, ce sont (pour 34%) les crises de larmes et autres pétages de câbles qu’ils préfèrent, suivis de la découverte de lieux de rêve (à 28 %) et les défis physiques ou sportifs de haut vol (24%). On pense notamment à « Koh-Lanta » et autres émissions d’aventures. On constate quand même une baisse de l’engouement pour ces émissions : depuis deux ans, 62 % des jeunes qui regardent encore de la téléréalité déclarent en regarder plutôt moins qu’avant. Les raisons ? 54 % pensent que l’état d’esprit a changé, 52 % n’aiment plus ces émissions, 44 % n’ont plus le temps et 41 % considèrent que ce n’est plus de leur âge. Plus de la moitié des 18-30 ans trouvent ces émissions « navrantes » ou « bêtes ». Neuf jeunes sur dix n’aimeraient d’ailleurs pas participer à une émission de téléréalité.
Près de deux tiers d’entre eux craignent davantage la fin de TikTok que celle de la téléréalité. Aussi, deux jeunes sur trois trouvent que d’être désignés comme la « génération Loana » est pire que d’être désignés comme « la génération Covid ». Promis, on trouvera un meilleur nom pour notre série d’articles sur la téléréalité la prochaine fois. * Etude #MoiJeune 20 Minutes-OpinionWay réalisée en ligne le 25 mars auprès d’un échantillon représentatif de 698 jeunes âgés de 18 à 30 ans (méthode des quotas).