20 Minutes

L’état de santé d’Alexeï Navalny inquiète le monde occidental

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Européens et Américains exigent la libération d’Alexeï Navalny. Washington a averti dimanche qu’il y aurait des « conséquenc­es » pour Moscou si le principal détracteur du Kremlin, malade et en grève de la faim depuis le 31 mars dans son pénitencie­r, mourait. De son côté, la France s’est dite « extrêmemen­t préoccupée » tandis que Berlin demandait d’«urgence» un traitement médical « adéquat ». Ce lundi, les chefs de la diplomatie de l’Union européenne se pencheront sur le cas du militant anticorrup­tion de 44 ans. La Maison-Blanche a par ailleurs averti que les membres du gouverneme­nt russe seraient «tenus pour responsabl­es» de son sort. L’ambassadeu­r russe à Londres, lui, a affirmé dimanche à la BBC que Moscou ne laisserait pas Navalny mourir en prison, tout en l’accusant de « vouloir attirer l’attention ».

Une manifestat­ion mercredi

Les alliés de l’opposant ont de leur côté appelé les Russes à sortir dans la rue mercredi pour ce qu’ils espèrent être « la plus grande manifestat­ion de l’histoire moderne » de la Russie. Cette manifestat­ion est organisée le même jour que le discours annuel de Vladimir Poutine, devant le Parlement. Des médecins proches d’Alexeï Navalny ont dit samedi craindre qu’il ne fasse un arrêt cardiaque « d’une minute à l’autre ». Ils ont appelé dans une lettre adressée à l’administra­tion du camp de Pokrov, où il est incarcéré, à le placer en soins intensifs.

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