«Je veux retrouver la joie furieuse de faire du cinoche»
Cinéma
Sept césars et un sourire pour son retour dans les salles. Albert Dupontel est ravi de voir Adieu les cons revenir au cinéma mercredi, après avoir attiré près de 600 000 spectateurs lors du seul mois d’octobre 2020.
Vous n’êtes pas intervenu après avoir remporté vos césars : ça ne vous a pas fait plaisir ?
Les récompenses au cinéma, ce n’est pas forcément un signe de qualité. Je trouve ça même gênant d’être défini comme le meilleur. Je comprends qu’on puisse être le meilleur en foot ou en tennis, mais du point de vue de l’art, c’est subjectif. La seule chose qui m’a vraiment soulagé, c’est de me dire que ces récompenses allaient obliger le distributeur à ressortir le film en salles. Avez-vous eu des idées pour un nouveau film ?
J’ai écrit une première version d’un conte sur la politique, dont le titre est Second Tour. J’avais envie de parler des gens qui nous gouvernent. J’y raconte l’histoire d’un quadragénaire lancé en politique et d’une journaliste qui enquête sur lui alors qu’elle l’a connu à l’école.
Comment voyez-vous votre avenir ? Je vais peaufiner ce scénario, trouver des sous, réunir des acteurs… J’aimerais retrouver la joie furieuse qu’on ressent quand on fait du cinoche. En espérant qu’une résurgence de la pandémie ne reviendra pas torpiller mes plans.