Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir pour Paris
S’il fallait abdiquer, autant le faire avec les honneurs. Quasiment jamais mis en danger dans son Parc des Princes par un adversaire un peu trop poli, le Paris Saint-Germain s’est imposé contre le Stade de Reims (4-0), mettant un terme à une série de trois matchs sans victoire (dans le temps réglementaire).
Dimanche soir, on était bien loin des bouillies proposées à Rennes ou contre Montpellier. Il faut dire que les choses se sont décantées bien vite : à la 11e minute, Adbelhamid taclait et déviait le ballon du bras dans sa propre surface. Penalty et rouge, ouverture du score de Neymar pour Paris, infériorité numérique pour Reims. Cruelle double peine que les Parisiens ont su mettre à profit dix minutes plus tard par le biais de Kylian Mbappé – là encore bien aidé par la défense rémoise – qui a atteint la barre symbolique des 40 buts inscrits toutes compétitions confondues en 2020-2021.
Neymar à son avantage
Un nouveau record personnel en carrière que l’on sait d’avance voué à tomber, vu l’âge du bébé. Mais cela en dit long sur son importance toujours croissante au sein du PSG, dont l’avenir au top niveau n’a jamais semblé autant lié à la prolongation du buteur.
Bien sûr, il restera toujours Neymar, très à son avantage contre Reims. Et encore, il n’est pas dit que Paris ait besoin de l’un ou de l’autre pour se défaire d’un adversaire aussi conciliant et résigné que celui qui se tenait face à lui au Parc. Un match où Danilo Pereira traverse le terrain balle au pied, où Bakker ressemble presque à un footballeur de haut niveau et où Marquinhos célèbre à peine un but sur corner (68e) est par définition facile, et donc pauvre en enseignements, mais tout de même. Il valait mieux gagner avec la manière pour se relancer avant la finale de Coupe de France, mercredi, contre Monaco.