Recueillement à Thiais en mémoire des personnes qui ont fait don de leur corps à Paris-Descartes
Dans l’immense cimetière de Thiais (Val-de-Marne), sur une stèle fleurie, une plaque commémorative noire attire l’oeil. Posée samedi, deux ans après la découverte du charnier Paris-Descartes, on peut y lire : « Ils avaient donné leur corps à l’université de Paris-Descartes. Que sont-ils devenus ? » Une cinquantaine de membres de l’association Charnier Descartes, justice et dignité s’y sont rassemblés. Découvrir ce scandale, c’était « comme vivre une deuxième fois un deuil », confie Baudouin Auffret, président de l’association, dont le père voulait « servir une dernière fois » en faisant don de son corps. Depuis les révélations, une enquête a conduit à quatre mises en examen, dont celle de l’ancien président de Paris-Descartes pour « atteinte à l’intégrité d’un cadavre ».