La société française Nexa Technologies mise en examen pour complicité de torture
Accusée d’avoir vendu au régime du président Al-Sissi, en Égypte, du matériel de cybersurveillance qui lui aurait permis de traquer des opposants, la société française Nexa Technologies a été mise en examen à Paris pour complicité d’actes de torture et de disparitions forcées. Environ quatre mois après les mises en examen de quatre dirigeants et cadres de la PME, celle de Nexa, en tant que personne morale, a été prononcée le 12 octobre, a-t-on appris dimanche.