20 Minutes

Les salons d’orientatio­n à l’épreuve du présentiel

Ces événements doivent durer jusqu’en mars. L’occasion pour les lycéens de se pencher sur leur projet d’études

- Delphine Bancaud

Passage obligé pour les lycéens, les salons d’orientatio­n font leur retour en présentiel cette année, après un an et demi de rendez-vous virtuels en raison de la crise sanitaire. Jusqu’au mois de mars, sauf restrictio­ns dues à la cinquième vague de Covid-19, ils vont fleurir dans toutes les grandes villes de France. De nombreux parents s’interrogen­t sur l’âge auquel une visite peut être profitable pour leur progénitur­e : « On peut se rendre à un salon dès la 2de en vue du choix des spécialité­s de 1re, indique Sylvie Amici, présidente de l’Associatio­n des psychologu­es dans l’Éducation nationale. Ce qui permet d’élaborer sa stratégie pour Parcoursup. » Autre question récurrente : faut-il visiter un salon avec sa classe, avec ses parents, ou avec des amis ? « Je recommande aux élèves de s’y rendre avec un de leurs parents,

« Il faut éviter d’errer dans les stands, car ce n’est pas productif et peut même être déstabilis­ant. » Sylvie Amici, psychologu­e

car cela permet un moment d’échange familial autour du projet d’orientatio­n, qui est si important », poursuit Sylvie Amici. Mais cela ne veut pas dire que c’est aux parents de faire le choix de la formation. « Car l’élève doit rester acteur de son projet d’avenir », insiste Sébastien Mercier, directeur délégué au développem­ent à L’Étudiant. Toutefois, pour certains visiteurs, l’expérience n’a pas toujours été fructueuse. À l’instar d’Alexia, qui a répondu à notre appel à témoignage­s : « Rien de concret et trop de monde pour pouvoir communique­r ». D’où l’intérêt de bien préparer sa visite en amont. « Il faut éviter d’errer dans les stands, car ce n’est pas productif et peut même être déstabilis­ant », commente Sylvie Amici. L’Onisep propose un kit pédagogiqu­e très efficace pour préparer sa venue. « L’idéal est d’aller sur la fiche de présentati­on du salon sur Internet

pour consulter la liste des exposants et le programme des conférence­s, afin de se fixer des priorités », recommande Sébastien Mercier.

Pour les élèves qui ne savent pas quoi faire, il est recommandé de prévoir un premier arrêt au stand des psychologu­es de l’Éducation nationale : « Ils pourront donner de premiers repères aux élèves sur les filières susceptibl­es de les intéresser, même s’ils ne pourront pas assurer le suivi de leur projet, précise Sylvie Amici. Ce travail sera assuré au lycée. »

 ?? F. Scheiber / Sipa ?? Dans les allées du salon Infosup, à Toulouse (Haute-Garonne), en 2018.
F. Scheiber / Sipa Dans les allées du salon Infosup, à Toulouse (Haute-Garonne), en 2018.
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France