Les salons d’orientation à l’épreuve du présentiel
Ces événements doivent durer jusqu’en mars. L’occasion pour les lycéens de se pencher sur leur projet d’études
Passage obligé pour les lycéens, les salons d’orientation font leur retour en présentiel cette année, après un an et demi de rendez-vous virtuels en raison de la crise sanitaire. Jusqu’au mois de mars, sauf restrictions dues à la cinquième vague de Covid-19, ils vont fleurir dans toutes les grandes villes de France. De nombreux parents s’interrogent sur l’âge auquel une visite peut être profitable pour leur progéniture : « On peut se rendre à un salon dès la 2de en vue du choix des spécialités de 1re, indique Sylvie Amici, présidente de l’Association des psychologues dans l’Éducation nationale. Ce qui permet d’élaborer sa stratégie pour Parcoursup. » Autre question récurrente : faut-il visiter un salon avec sa classe, avec ses parents, ou avec des amis ? « Je recommande aux élèves de s’y rendre avec un de leurs parents,
« Il faut éviter d’errer dans les stands, car ce n’est pas productif et peut même être déstabilisant. » Sylvie Amici, psychologue
car cela permet un moment d’échange familial autour du projet d’orientation, qui est si important », poursuit Sylvie Amici. Mais cela ne veut pas dire que c’est aux parents de faire le choix de la formation. « Car l’élève doit rester acteur de son projet d’avenir », insiste Sébastien Mercier, directeur délégué au développement à L’Étudiant. Toutefois, pour certains visiteurs, l’expérience n’a pas toujours été fructueuse. À l’instar d’Alexia, qui a répondu à notre appel à témoignages : « Rien de concret et trop de monde pour pouvoir communiquer ». D’où l’intérêt de bien préparer sa visite en amont. « Il faut éviter d’errer dans les stands, car ce n’est pas productif et peut même être déstabilisant », commente Sylvie Amici. L’Onisep propose un kit pédagogique très efficace pour préparer sa venue. « L’idéal est d’aller sur la fiche de présentation du salon sur Internet
pour consulter la liste des exposants et le programme des conférences, afin de se fixer des priorités », recommande Sébastien Mercier.
Pour les élèves qui ne savent pas quoi faire, il est recommandé de prévoir un premier arrêt au stand des psychologues de l’Éducation nationale : « Ils pourront donner de premiers repères aux élèves sur les filières susceptibles de les intéresser, même s’ils ne pourront pas assurer le suivi de leur projet, précise Sylvie Amici. Ce travail sera assuré au lycée. »