« Je suis surpris que les gens aiment autant les threads horreur »
Pour frissonner de peur avec Squeezie, il faudra désormais allumer la lumière. Si vous êtes du style à dévorer ses vidéos threads horreur le soir sous la couette, ce sera plus difficile de le faire avec Bleak (éd. Link Digital Spirit), la bande dessinée dont le premier chapitre est sorti jeudi en librairie. Le youtubeur a coscénarisé trois histoires effrayantes.
L’idée de la BD vous est venue des fameux threads horreur. Comment expliquez-vous que ce soit devenu le format le plus populaire de la chaîne ?
Je ne saurais pas trop l’expliquer. Je suis le premier surpris que les gens aiment autant ça. Je pense que les histoires d’horreur jouent sur nos angoisses, nos craintes de la vie de tous les jours.
Vous avez participé à l’écriture des scénarios. Avez-vous d’abord pensé aux thèmes, aux personnages, aux mécaniques ?
Ce sont plus des pitchs. Quelles mécaniques a-t-on envie d’utiliser ? Ce qui est cool dans une BD, c’est que si tu veux une fête foraine, elle est dessinée, il n’y a pas de contraintes d’équipe de prod qui doit faire des repérages… Tu peux imaginer des tas de trucs. On se demandait quels pitchs pourraient créer de l’empathie chez les gens et être sympas visuellement. On trouvait ça cool d’avoir plusieurs environnements.