20 Minutes

Tiger Woods est ressorti du bois

- Nicolas Stival

Il était 11 h 05 (17 h 05, heure française) quand le roi a foulé le parcours du Masters d’Augusta. En dépit d’un classement indigne et d’un corps cassé, Tiger Woods, de retour après treize mois d’absence, n’a rien perdu de son magnétisme. Son aura dépasse toujours de loin celle de la concurrenc­e.

« Pour le golf, il ne faut surtout pas qu’il s’arrête. S’il peut tenir jusqu’à 55 ou 60 ans, même s’il ne brille pas… », estime Patrice Barquez, ancien agent des meilleurs pros français. Avec son talent, sa couleur de peau, il a cassé tous les codes et fait sortir notre discipline de l’entre-soi. » Oui, mais combien de temps, dans une discipline où l’élite se rajeunit et « s’athlétise » toujours plus ? « J’aime la compétitio­n, et tant que je peux être compétitif au plus haut niveau, que je sens que je peux encore gagner, je jouerai », a lâché Woods mardi. « Je pense qu’il ne serait pas venu sans avoir en tête l’idée de gagner », a renchéri Jack Nicklaus, l’autre légende du golf, qui avait 46 ans (comme Woods aujourd’hui) lorsqu’il a enfilé sa sixième et dernière veste verte de vainqueur du Masters à Augusta, en 1986.

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