20 Minutes

Journée de l’Europe « Il y a un avant et un après-Erasmus »

Des lecteurs de « 20 Minutes » qui ont bénéficié de ce programme d’études européen partagent volontiers leurs souvenirs

- Anna Geslin

Ah, Erasmus… Tout le monde se souvient des aventures de Xavier Rousseau (interprété par Romain Duris) dans sa coloc de folie dans L’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch (2002, déjà !). Voyage, apprentiss­age d’une langue étrangère, mais aussi fêtes endiablées, aventures amicales et ou amoureuses… À l’occasion de la Journée de l’Europe (lire l’encadré), des lecteurs de 20 Minutes, qui ont participé au programme Erasmus, partagent leurs souvenirs.

En 1993, Rose-Marie a quitté sa Belgique natale pour se rendre à Cadiz, dans le sud de l’Espagne, pendant trois mois. À l’époque, partir à l’étranger n’était pas aussi simple qu’aujourd’hui : « Nous n’avions pas Internet, c’était une vraie coupure, une vraie aventure », témoigne-t-elle. Pour elle, pas de doute, cette expérience a complèteme­nt bouleversé sa vie : « Il y

a un avant et un après-Erasmus. »

Bilinguism­e et cours à la carte

Ce programme est aussi l’occasion de se confronter à l’autre, de découvrir des cultures différente­s. En 2010 et 2011, Séréna est partie en Écosse juste après une licence LLCE et avec l’envie de perfection­ner son anglais. Elle s’est retrouvée en colocation avec des Écossaises et un Gallois. Pour la Sudiste, ce fut un choc des cultures. Il lui a bien fallu trois mois pour comprendre leur accent, mais elle a fini par « rêver en anglais » et « devenir bilingue ». Clotilde, elle, est partie en Finlande en 2008 et 2009. Encore aujourd’hui, elle pense que « c’était l’une des meilleures années de [s]a vie ». Elle a rencontré d’autres étudiants étrangers, qui ont partagé avec elle leurs histoires, « comme cet étudiant polonais qui se souvenait voir ses parents faire la queue pour acheter à manger, sous l’ère communiste. » Nos lecteurs retiennent aussi de ces séjours les cours à la carte, comme Chloé. Partie en 2017 et 2018 à Madrid, elle s’est inscrite uniquement aux cours qui l’intéressai­ent, à savoir la traduction. Elle a trouvé « un réel plaisir » dans ce système d’études, et s’est arrangée « pour ne jamais avoir [cours] le vendredi ». Pour Thibault, « Erasmus [en Allemagne] a été une bouffée d’air dans mes études, qui commençaie­nt à devenir monotones ».

Enfin, que serait Erasmus sans ses flirts, et plus ? Olli, Finlandais, a passé un an à Lodz, en Pologne, de 2000 à 2001. Il y a rencontré une Française : « Cela fait maintenant vingt ans que j’habite en France. On a deux “enfants Erasmus”, une dette pour la maison, et un chien ! », s’amuse-t-il. To be continued.

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Un selfie pour la vie ! (ImageBroke­r.com / Sipa)

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