20 Minutes

« Il faut imposer des ratios »

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C’est un cercle vicieux : les départs non remplacés amplifient le travail des forces restantes, qui s’épuisent. « Quand on débute, c’est compliqué de ne pas avoir une équipe référente, souligne la Dre Fadlallah, de l’hôpital Saint-Louis. Les nouveaux partent en courant ! » À l’inverse, si les services de nuit arrivaient à attirer, les soins gagneraien­t en qualité. « Il faut imposer des ratios, avec l’objectif d’avoir 1 infirmier pour 6 à 8 patients contre 12 ou 15 aujourd’hui », précise Rémi Salomon, président de la Conférence des commission­s médicales d’établissem­ent de CHU.

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