« Je continue à porter le masque, pour le moment »
Ce lundi, c’est permis, mais les lecteurs de « 20 Minutes » ne sont pas tous prêts à se découvrir dans les transports
Enfin une bonne nouvelle ! Ras-le-bol du masque dans les transports avec la chaleur », clame Fred. Comme beaucoup d’entre vous, notre lecteur libéré, délivré, a répondu à notre appel à témoignages pour savoir si vous allez continuer à porter le masque sanitaire dans les transports en commun après la fin de l’obligation, ce lundi. Pour Fred, c’est non, tout comme Alexandre, qui écrit : « J’ai hâte de pouvoir enfin respirer, d’autant plus que les températures augmentent progressivement ! » Jonathan, lui, a « juste envie de dire “enfin”. Deux heures de transport par jour, enfin libéré de ce masque. Je ne suis pas antimasque, mais, personnellement, je ne l’aurais jamais porté ». De son côté, Erwan voit surtout le côté pratique : « Lorsqu’on n’aura pas de masque sur soi, on pourra quand même prendre les transports. » Pour Laura, au contraire, « ce n’est pas bien compliqué, l’obligation disparaît, mais le virus est toujours actif, donc je continuerai à porter le masque dans les bus ». La présence du Covid-19 fait que certains de nos lecteurs ne sont pas près de faire tomber le masque. « C’est du bon sens, tout simplement », commente Fanny. Certains sont plus véhéments, comme Jean-Louis, pour qui
« la levée de l’obligation du port du masque est une ineptie ». « Quelle bande d’abrutis ! » tempête David, qui met en garde : « Vraiment, ce virus, on l’attrape facilement, je porte le masque partout sauf pour le déjeuner, et je l’ai attrapé. Alors, je ne vous en parle même pas du fait de ne pas porter le masque dans le métro. » Un autre facteur qui pousse nos lecteurs à se protéger est la promiscuité dans les rames et le risque de contagion qui en découle. « Je continuerai à porter le masque pour le moment, car aux heures de pointe dans le métro, nous sommes serrés comme des sardines », affirme Christelle. « Il est préférable de conserver le port du masque aux heures de pointe, par exemple sur la ligne 13, car il est très probable qu’une personne testée positive soit dans un wagon bondé de monde », complète Grégory.
Enfin, certains lecteurs en appellent à la responsabilité collective. Comme Mamadou, pour qui « le problème n’est pas le virus en lui-même, mais les autres, qui ne respectent rien : il y a un manque d’hygiène, des malades qui crachent et éternuent sans se couvrir ». « Pour ne rien risquer, autant le porter même si c’est désagréable, préconise Didier. La santé avant tout ! »