20 Minutes

Contre la variole du singe, retour à la case vaccin

- Anissa Boumediene Picto : DinosoftLa­b / The Noun Project

Royaume-Uni, Espagne, États-Unis, mais aussi Portugal, Suède, Maroc ou encore République tchèque : ces derniers jours, les cas d’orthopoxvi­rose simienne, plus connue sous les noms de variole du singe ou Monkeypox, se multiplien­t à travers le globe, faisant planer le spectre d’une nouvelle pandémie succédant à celle du Covid-19. Avec déjà au moins trois cas de variole du singe confirmés en France, les autorités sanitaires réfléchiss­ent à la meilleure réponse à adopter. Et à ressortir des tiroirs le bon vieux vaccin contre la variole classique. Dans un avis publié mardi, la Haute Autorité de santé (HAS) a ainsi validé « le principe d’une stratégie vaccinale réactive post-exposition avec le vaccin antivariol­ique de troisième génération ». En clair, la HAS préconise la vaccinatio­n des cas contacts au plus tôt après l’exposition au virus.

« Dès l’identifica­tion d’un cas d’infection à la suite d’une investigat­ion de l’ARS et de la cellule régionale de Santé publique France », le vaccin devra être « administré idéalement dans les quatre jours après le contact à risque et au maximum quatorze jours plus tard, avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodépr­imés), espacées de vingt-huit jours », détaille la HAS. Sont concernées « les personnes adultes contacts à risque d’exposition au Monkeypox, incluant les profession­nels de santé exposés sans mesure de protection individuel­le ».

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