Travailler pour Paris 2024 hors de la capitale
Des restent à pourvoir dans d’autres villes accueillant des épreuves olympiques
Et si l’épreuve la plus difficile des JO était celle du recrutement ? Le Comité d’organisation et France Travail peinent à mettre tout l’effectif sur le terrain : d’après un article du , il resterait encore quelque 11 500 offres d’emploi à pourvoir. Un manque qui concerne le marché francilien, mais aussi les régions qui recevront plusieurs épreuves cet été. Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Saint-Étienne et Châteauroux figurent parmi les villes concernées. Dans chacune d’elles, les propositions de postes ne manquent pas, de l’hôtellerie à la sécurité privée en passant par les transports. Le site Recrutement Paris 2024 recense à lui seul 1 400 offres d’emploi.
Une opportunité à saisir si vous êtes étudiant ou à la recherche d’un emploi, avec l’envie de participer à un événement d’envergure planétaire. Un peu moins si vous êtes plus exigeant. Car ces offres concernent souvent des métiers perçus comme peu attractifs. Même pour la beauté des Jeux, le salaire autour du smic et les horaires tardifs ou à rallonge ont de quoi rebuter. Arnaud Le Lann, directeur de Actual Events, société chargée de superviser l’accueil de l’Arena Decathlon et du stade PierreMauroy de Lille, indique, pour sa part, avoir rempli ses effectifs d’intérimaires sans l’aide de dispositif public. « On a recruté environ 300 personnes par nous-mêmes, car on connaît le marché et on a l’habitude de travailler sur des événements sportifs d’envergure, pointe-t-il. Si les acteurs publics pouvaient nous trouver des gens dans l’urgence, ça se saurait. » A minima, les épreuves de handball et de basket pourront se dérouler à Lille sans accroc.