Mercedes GLC
Sportf, écologique, mais pas que...
Sur le segment des SUV compacts premium, où l’apparence compte autant que les qualités intrinsèques du véhicule, le GLK a calé face aux plus élégants BMW X3 et Audi Q5. Mercedes a retenu la leçon et ose un surprenant GLC, très proche du concept dévoilé au printemps dernier. Pour faire oublier l’allure cubique du GLK, Mercedes mise au contraire sur un look bien plus fluide et dynamique, proche d’un coupé. Les porte-à-faux sont brefs, la calandre offre un effet tridimensionnel, tandis que l’arrière « fast-back » est mis en valeur par un épaulement marqué au niveau des ailes. Des ailes qui peuvent par ailleurs, en option, être habillées de noir mat, pour abriter de grosses roues, du 20 pouces étant disponible ! Mais ce SUV-coupé est aussi un membre de l’émérite famille « G », comprenez par là qu’il n’a rien d’un « globe-trottoir » ! Ainsi, Mercedes propose pas moins de trois boucliers différents. En plus du « standard », typé routier, il y a le sportif « AMG », mais aussi un « off-road », offrant un angle d’attaque optimisé. Il faut dire qu’un programme du même nom, proposé parmi quatre autres dans le menu « Dynamic Control », transforme ce GLC en 4x4. Outre une aide en côte et en descente, ce programme, s’il est combiné à la suspension optionnelle « Air Body Control », permet de rehausser la garde au sol de 50 mm. De quoi offrir de belles aptitudes en hors-piste, la transmission 4Matic étant du voyage ! Plus habitable que son prédécesseur (y compris le coffre, porté à 580 litres), le GLC s’inspire du grand frère GLE et soigne sa présentation intérieure, en combinant des matériaux valorisants, qu’il est possible de sublimer en optant pour le toit vitré panoramique. Le GLC adopte par ailleurs une armada d’aides à la conduite, mais aussi un nouveau pavé tactile parfaitement intégré à la console, fonctionnant comme un Smartphone. Sur le plan des rejets polluants, le GLC fait des efforts tangibles en faisant chuter significativement ses consommations par rapport à son prédécesseur (-19% en moyenne). Une prouesse que l’on doit à un allégement (-80 kg), mais aussi à une aérodynamique soignée (Cx de 0,31) et à des moteurs plus propres, pouvant être couplés à la transmission automatique 9G-Tronic. L’offre comprend un 220d (170 ch), un 250d (204 ch) et un 250 essence (211 ch). C’est ce dernier qui sert de base à une inédite variante hybride plugin, prévue ultérieurement. En offrant 116 ch de plus en puissance cumulée, le 350e abat ainsi le 0 à 100 km/h en 5,9 secondes et atteint 235 km/h, tout en promettant 34 km d’autonomie en tout électrique !