Moteur et transmission
Tendance « downsizing » !
Lorsque Volkswagen présente l'Amarok, on est surpris par la modestie (relative!) des mécaniques proposées. Face à des rivaux qui alignent des cylindrées importantes, le constructeur allemand opte pour une espèce de « downsizing », avec son 4 cylindres-2 litres TDI, d'abord dans sa version 122 chevaux qui passera à 140 chevaux, et le même groupe, BiTDi doté de deux turbos complémentaires, qui offre 163 puis 180 chevaux. Les chiffres sont là. Dans sa définition BiTDi, la puissance est à la hauteur de la concurrence, et le couple de 42,8 dès 1 500 tr/mn se montre à son avantage. Pour le reste, tout est à l'ordre du jour : injection directe, alimentation sous haute pression, gestion intelligente de la suralimentation, autant de caractéristiques permettant d'obtenir une consommation raisonnable, tout en ménageant agrément et souplesse d'utilisation.
À l'ancienne, pour la polyvalence ….
S'agissant d'un pick-up, dont les définitions techniques, concernant la transmission, sont figées dans le temps, compte tenu des utilisations qui sont généralement le lot quotidien de ce type de véhicule, Volkswagen ne pouvait que suivre la mouvement. Tout en proposant une 4motion permanente dénuée de réduction, pour ceux qui privilégient la route, VW a donc logiquement opté pour un choix plus radical, reposant sur une transmission 4x2/4x4 « à l'ancienne », par enclenchement du pont avant et dotée d’une gamme courte. Par contre, on n'a pas jugé utile de monter un différentiel central, et la présence d'un blocage commandé du différentiel arrière est un équipement optionnel. Pour autant, Amarok est un authentique 4x4, par ailleurs bien servi par sa boîte mécanique à six rapports.