« Suzuki étudie la possibilité de donner un successeur au Jimny »
L’actualité pour Suzuki, c’est la présentation du nouvel Ignis. Stéphane Magnin, Directeur de l’Activité Automobile en France, nous présente ce nouveau modèle et dresse un état des lieux de sa marque.
Pouvez-vous nous présenter votre marque ? Comment se porte Suzuki actuellement ? Suzuki est une marque aux multiples activités, dont les principales sont les activités marines avec des moteurs de bateau, une activité moto et une activité automobile. Cette dernière représent 80 % du c hiffre d’af faires du groupe. Cela représente plus de trois millions de véhicules vendus l’an passé et nous place au dixième rang mondial des constructeurs. La marque est fortement implantée en Asie, et plus particulièrement en Inde puisque ce marché représente à lui seul plus de un million d’unités vendues. L’Europe représente 200 000 voitures, la France entre 18 000 et 20 000 unités pour cette année. Suzuki a déjà réalisé 32 000 en 2007, et notre objectif est de revenir à 30 000 à l’horizon 2017 ou 2018.
Pour y parvenir, vous comptez certainement sur les nouveautés, comme l’Ignis que Suzuki présente au Salon de Tokyo. Pouvezvous nous présenter ce modèle ? Cette troisième génération d’Ignis est effectivement présentée en première mondiale à Tokyo. Elle reprend la philosophie des premières versions, à savoir un petit véhicule citadin disponible en deux et quatre roues motrices, en y ajoutant un esprit de crossover ou de SUV. Il viendra compléter notre gamme aux côtés des Vitara et S-Cross. Il s’agit d’une voiture très compacte, et ça, c’est notre spécialité. Elle est également très modulable, avec une bonne habitabilité. Elle sera déclinée en deux motorisations, 1.2 essence de 91 ch et hybride, basée sur le même bloc.
Suzuki présente également le concept Trial Ignis, à la vocation tout-terrain affichée. Est-ce une direction vers laquelle l’Ignis va également tendre ? Oui puisque l’idée, tout particulièrement en Europe, est de mettre en avant l’ADN de la marque. Et le 4x4 fait partie de cet ADN. Le but est de pouvoir proposer une configuration, ou pourquoi pas une série limitée plus axée loisirs et tout-terrain. Concernant les échéances pour cet Ignis, la version européenne sera présentée lors du Salon de Genève et sa commercalisation débutera début 2017.
Comment se porte le nouveau Vitara qui a été lancé au mois de mars dernier ? Le succès est au rendez-vous puisqu’au niveau européen nous avons 12 000 commandes non produites à fin septembre. Cela signifie que nous avons du mal à répondre aux demandes, et que la production va rapidement augmenter. En France, nous avons déjà réalisé plus de 3 500 ventes à client. Quant à la gamme, elle va évoluer l’an prochain avec l’arrivée d’un moteur 1.4 turbo essence de 140 ch, disponible sur une finition haut de gamme avec la transmission AllGrip.
Et le S-Cross ? Il arrive à son facelift de mi-carrière, qui sera présenté lors du Mondial de Paris en septembre prochain.
Et quel est l’avenir du Jimny ? Sa production continuera jusqu’en 2018. Ensuite, Suzuki étudie la possibilité de donner un successeur au Jimny, un véhicule qui conservera ses capacités en tout-terrain.