« Le SUV devrait bientôt représenter entre 30 et 40% de la gamme Seat »
L’actualité pour la marque espagnole, c’est la présentation du nouvel Ateca. Luc Chausson, Directeur de Seat France, nous présente ce nouveau modèle et évoque l’arrivée rapide d’autres nouveautés dans la gamme SUV.
Pouvez-vous resituer la marque Seat dans le groupe Volkswagen ? Seat est une marque qui est située et qui produit ses véhicules en Espagne. Elle est très présente sur le mar ché européen, mais également en Amérique du Sud. C’est une marque internationale présente dans quatre-vingt-dix pays dans le monde.
Quel est son positionnement par rapport aux autr es mar ques du groupe ? La marque possède une image sportive qui est en tr ain d’évoluer vers une connotation plutôt dynamique. Nous possédons des modèles comme la Leon Cupra qui développe 290 ch, qui bat des records sur le circuit du Nurburgring… Nous n’oub lions donc pas notre ADN sportif, mais nous devons également tenir compte des attentes de nos clients qui év oluent, et qui ont besoin de volume, de confort et de sécurité.
Pouvez-vous nous présenter votre nouveau modèle, l’Ateca ? Avec l’Ateca, nous utilisons la dernière plate-forme du groupe Volkswagen, la MQB. Cette dernière nous permet de disposer des dernières technologies disponibles, comme, par exemple, le système de recharge des téléphones portables par induction, des radars anticollisions, ou l’ouverture et fermeture du coffre en passant son pied sous le pare-chocs arrière. Cette plate-forme permet également, en jouant sur l’empattement du véhicule, de proposer des intérieurs très vastes, aptes à accueillir tous les gabarits. Cela permet enfin de disposer d’un grand coffre, et, dans ce domaine, l’Ateca fait fort en proposant un volume de 510 litres, un record pour la catégorie.
Vous proposez de nombreuses motorisations. Toutes seront-elles associées à la transmission à quatre roues motrices ? Non, la transmission intégrale ne sera pas disponible sur tous les moteurs. Vous la trouverez sur le TSI 150 ch et sur les TDI 150 ch et 190 ch. Il y a en effet peu de demande de ce type de transmission sur les petites motorisations.
Quel mix prévoyez-vous entre deux et quatre roues motrices ? C’est un peu difficile à savoir parce que le marché français des SUV est à peu près à 90 % de deux roues motrices. Toutefois, en regardant les autres SUV du groupe, nous pensons nous situer entre 20 et 25 %.
Quels sont vos objectifs sur le marché français pour ce nouveau modèle ? Compte tenu du marché actuel, nous pensons vendre entre 8 000 et 10 000 unités par ans, ce qui grosso modo représente de 5 à 10% du segment des SUV. C’est un objectif ambitieux, mais nous espérons vraiment réussir cette belle performance.
Votre gamme compte également un break 4x4 surélevé. Comment se comporte t’il en termes de vente ? Le Leon X-Perience se comporte bien. Nous en avons vendu 800 l’année dernière. Bien sûr, ce véhicule séduit une clientèle qui a besoin de quatre roues motrices et, comme vous pouvez l’imaginer, nous en écoulons plus à Chambéry qu’à Brest. Ce modèle a donc trouvé son marché.Après l’Ateca, nous lancerons un second SUV l’année prochaine, plus petit que l’Ateca, mais il est encore un peu tôt pour en parler. A terme, le SUV devrait représenter entre 30 et 40 % dans notre gamme.