4x4 Magazine

Premier de cordée

- Par Jack Seller, photos Seat.

Excepté l’X-Perience, un dérivé tout-chemin du break Leon, la gamme Seat souffre de l’absence d’un véritable SUV. Une lacune de taille qui sera comblée de fort belle manière par l’arrivée prochaine de cet Ateca, le premier vrai SUV de Seat…

Aujourd’hui, face à la perte de vitesse des traditionn­elles berlines et monospaces, ce sont les SUV qui tirent leur épingle du jeu, grâce à leur style sympa et leur réelle polyvalenc­e. Une équation bien comprise par Seat, absent de ce marché depuis trop longtemps pour espérer faire du volume. Cette longue attente semble payante, ne serait-ce par le design acéré proposé par cet Ateca dévoilé au salon de Genève. La ligne, à la fois moderne et dynamique, est parfaiteme­nt mise en valeur par des phares à LED au dessin ciselé (dès finition Style). Pour mettre toutes les chances de son côté, le SUV compact de Seat (4,36m) s’appuie sur l’expertise en la matière du groupe Volkswagen, en piochant dans la vaste banque d’organes les meilleurs éléments disponible­s.A commencer par la transmissi­on intégrale 4Motion (assurée par un Haldex), même si l’engin sera bien sûr également disponible en simple traction avant. Côté boîte, outre une classique manuelle à six rapports, Seat hérite de la fameuse DSG à double embrayage, gage de douceur et de réactivité. Enfin, au rayon « mécanique », l’Ateca devrait combler les attentes du plus grand nombre, en disposant en entrée de gamme d’un 1.0 TSI de 115 ch et même d’un 1.4 TSI de 150 ch à coupure partielle des cylindres (en faible charge). L’offre diesel, composée de TDI, comprend un 1.6 TDI de 115 ch et un 2.0 TDI délivrant 150 ch et 190 ch (de 123 à 141 g de CO2/km). Les synergies entre Seat et le groupe Volkswagen se poursuiven­t jusque dans la technologi­e embarquée, riche et de dernier cri.Ainsi, outre un ensemble multimédia, piloté depuis un grand écran tactile de huit pouces, l’Ateca dispose de l’innovant système « Traffic Jam », en fait un assistant autorisant une conduite totalement autonome dans la limite de 60 km/h. Un dispositif étrenné par le dernier Audi Q7, à l’instar de la recharge par induction des smartphone­s, sur une « base » située entre les sièges avant. Bien que dynamique d’aspect, l’Ateca n’en oublie pas pour autant de soigner ses côtés pratiques, le coffre offrant une capacité appréciabl­e de 510 litres. Conforme au positionne­ment sportif de la marque, l’Ateca devrait par la suite connaître des déclinaiso­ns pour le moins surprenant­es. Si la propositio­n de carrosseri­e trois portes, façon Evoque coupé, devrait rester à l’état d’étude, il se murmure qu’une version Cupra, gage de chronos enflammés, est sur les rails.Avec une puissance voisine des 290 ch, gageons que l’outsider Seat Ateca, encore inconnu du grand public, gagnera rapidement en prestige… et en notoriété !

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