A l'essai : logiquement très bien
leur surface de contact. Ils « lisent » ainsi la pluie ou la neige pour entrer dans une phase prédictive. La conduite est bien évidemment analysée en collectant les informations sur les sollicitations du moteur, du volant et des aides à la conduite. Dans l'interface « Audi Drive Select » il est possible de prédéfinir sa transmission ; avec le programme Dynamics, une prépondérance est donnée au train arrière et les freins peuvent agir légèrement sur la roue à l'intérieur du virage, comme sur la plupart des systèmes comparables. Sachez enfin que si l'ESC est déconnecté, la transmission se fait obligatoirement sur les quatre roues. A l'avenir et avec des voitures connectées, le système quattro ultra pourrait également échanger des informations avec des véhicules croisés sur la route par exemple. Avant de tester les A4 allroad, nous avons pu essayer les transmissions quattro ultra sur des mulets équipés d'une interface permettant de voir en direct comment la nouvelle transmission Audi travaille sur la route. Cette première prise de contact permet de dire que le système fonctionne bien et que le passage d'un mode à l'autre est totalement transparent. Sur notre parcours de 58,4 kilomètres dans la campagne autrichienne détrempée, nous avons majoritairement roulé en traction intégrale (68,8 %), les phases en deux roues motrices se concentrant sur l'autoroute et en ville. Reste maintenant à confirmer toute la pertinence du quattro ultra sur la neige. Sur la route c'est désormais chose faite.