Dakar « Argentine-Bolivie» 2016 : ce qu'il faut en retenir
Terrain.
Si la première semaine de course fut décevante, avec des pistes guère sélectives même en Bolivie, les trois étapes courues après la journée de repos à Salta ont été suffisamment difficiles pour que les concurrents en bavent un peu. Mais comme le montre un pourcentage d'autos à l'arrivée supérieur aux autres années, cette édition fut l'une des plus faciles.
Après avoir frôlé le ridicule en 2015, l'équipe Peugeot Sport dirigée par Bruno Famin a très nettement redressé la barre. Sainz, Peterhansel et Loeb ont remporté la majorité des étapes (neuf sur douze !), et la victoire est revenue à l'équipage le plus rusé et le plus expérimenté de la « dream team Peugeot ». On retiendra également la très rapide adaptation de
Peugeot.
Loeb, à qui il reste encore à s'affiner dans le sable...
Mini/X-Raid.
Dans le clan Mini, Nasser AlAttiyah, toujours bien assisté par Matthieu Baumel, reste le plus coriace adversaire des Peugeot. Mikko Hirvonen, qui découvrait comme Loeb le Dakar, avait choisi une approche très prudente, qui s'est révélée payante puisqu'il termine quatrième au général.
Toyota Overdrive.
Grâce à de nouvelles améliorations, les Toyota Hilux suivent le rythme des Mini, mais les dépassent rarement. Fort de sa très grande expérience, Giniel de Villiers monte encore une fois sur le podium final, mais sur la marche la plus basse...
Renault Duster.
Grosse frustration pour Christian Lavieille, qui termine 19e après avoir connu bien des soucis avec son proto Renault Duster. L'équipe Renault-Dacia argentine ne s'est pas montrée très professionnelle avec son pilote de pointe...
Rien de nouveau en 4x4 de série, où le Team Toyota Auto Body s'impose à nouveau, grâce à l'équipage Gibon-Garcin. A noter que les Land Cruiser Station Wagon 2016 sont désormais préparés par la société SMG de Philippe Gache, et qu'un nouveau modèle de Land Cruiser devrait apparaître l'an prochain.