Le globe-trottoir…
Le nouveau CX-5 n’a pas vocation à grimper aux arbres. En revanche, pour qui cherche un engin élégant et dynamique à conduire, ce SUV au style affirmé a tout pour plaire !
Avec un style torturé de plus en plus « manga », exacerbé chez Toyota, Lexus et Honda, certains fidèles aux productions nippones ne vont avoir d’autre choix que de regarder du côté de chez Mazda. Bonne pioche car, depuis quelques années maintenant, la marque d’Hiroshima met en avant son design « Kodo », mêlant mouvement, émotion et élégance. L’actuel CX-5 mettait déjà en application cette philosophie, qui se trouve encore sublimée sur cette nouvelle version, que l’on peut considérer comme un profond restylage. D’ailleurs, le gabarit reste strictement identique (4,55 m). En revanche la calandre, soulignée par un jonc chromé, se fait plus large et gourmande, les phares plus menaçants et les feux plus effilés. La technologie éprouvée SkyActive, combinant dynamisme et efficience, est bien sûr reconduite, de même que les moteurs que nous connaissons déjà. C’est le cas du sobre et coupleux 2.2 diesel (décliné en 150 et 175 ch), dont la plus belle performance est d’être déjà conforme aux normes Euro VI, sans pour autant recourir au système de traitement des NOx ! Quant à l’offre essence (2.0 et 2.5), elle ne sera toujours pas proposée en France. Déjà réputé agile et sûr sur la route, le nouveau CX-5 devrait aller encore plus loin en intégrant à sa transmission la fonction Torque Vectoring, permettant de distribuer le couple roue par roue en cas d’adhérence précaire. Un dispositif utile sur l’asphalte, et plus encore sur terrain gras, même si ce SUV n’a jamais eu la prétention de grimper aux arbres. L’intérieur profite lui aussi de ce « toilettage » pour gagner en qualité perçue et en élégance à travers une planche de bord redessinée. Celle-ci reçoit un écran 7’’ non tactile, la navigation dans les différents menus se faisant via une molette. Le régulateur de vitesse adaptatif ou la lecture des panneaux et l’affichage tête-haute font leur apparition, mais on peut regretter que l’alerte de franchissement de ligne ou le freinage d’urgence automatique restent indisponibles. Le CX-5 « 2017 » livrera tous ses secrets, y compris ses tarifs, en mars prochain, à l’occasion du Salon de Genève.