Opel Mokka X 1.6 CDTI 136ch 4x4
X raisons de plus...
Avec le Mokka, Opel tient l’une de ses meilleures ventes, qui plus est dans une catégorie en pleine expansion... mais aussi ultra-concurrentielle. Pour conserver une place de choix au sommet des ventes européennes comme dans l’Hexagone, où il s’agit d’un des modèles étrangers les plus prisés dans sa catégorie, une petite cure de jouvence n’a jamais fait de mal ! Commençons par ce qui ne change pas. La fiche technique tout d’abord, qui n’en avait pas réellement besoin depuis le remplacement il y a maintenant deux ans d’un viellissant turbodiesel bruyant et vibrant par un tout nouveau 1.6 CTDI bien plus convaincant. Nous retrouvons donc ce bloc dans une configuration en tous points identique à la génération précédente, avec ses 136 ch, accouplé uniquement, en version quatre roues motrices, à une boîte manuelle à six rapports. Justement, cette transmission intégrale reste semi-permanente en sollicitant en temps normal seulement l’essieu avant. Un schéma des plus classiques et donnant depuis quelque temps déjà toute satisfaction quand le viscocoupleur, géré par un calculateur, est devenu capable d’anticiper la répartition en fonction des multiples informations qui lui sont remontées. On profite donc de l’efficacité et de la sécurité d’un 4x4 chaque fois que cela s’avère nécessaire, pour redevenir entre-temps sim-
ple traction afin de contenir la consommation. Un autre domaine dans lequel ce bloc moderne a permis de progresser, en ne brûlant que 6,7 l/100 km en moyenne. Sobre tout en assurant des performances bien suffisantes, le Mokka X demeure très agréable à l’usage, son comportement sûr en toutes circonstances proposant même une pointe de dynamisme, malgré la monte « hiver » de notre modèle d’essai, grâce à la rigueur de trains roulants pourtant très classiques de conception. Le confort ne souffrant pas lui non plus d’une suspension arrière sans grande noblesse, cet Opel s’apprécie sur tous les types de parcours.
Du caractère en prime
Le plus gros changement, on l’a donc sous les yeux avec un restyling touchant principalement la face avant mais réussissant à viriliser l’ensemble. Une style plus séduisant que l’on retrouve à l’intérieur. La planche de bord, abandonnant la théorie du « un bouton, une fonction » pour revenir à une ergonomie moins compliquée, profite également des progrès réalisés du côté de la finition pour offrir un ensemble plus valorisant. Pour ce qui est de la dotation de série, on note surtout le changement d’appellation de la finition haut de gamme, devenue Elite mais restant tout aussi généreuse en matière d’équipements de confort. Un système multimédia actualisé comme l’apparition du programme OnStar, cher à la marque à l’éclair constituent quant à eux les principales évolutions technologiques. On aurait néanmoins apprécié une remise à niveau globale, le système de passage automatique code/phares, par exemple, ne donnant pas satisfaction par manque de sensibilité. Un restyling ne pouvant guère modifier les grandes données, le Mokka reste pénalisé par un coffre étriqué, d’autant que c’est justement l’un des points sur lesquels la concurrence a le plus progressé. Dommage, car une habitabilité satisfaisante encourage une utilisation familiale. On n’en dira pas autant en tout-terrain, une garde au sol indigne d’un 4x4 même strict tout-chemin ne mettant pas en valeur la présence pourtant encourageante d’un contrôle de vitesse en descente,
Il y a donc bien quelques raisons de plus pour choisir un Mokka depuis qu’Opel y a ajouté un X, les tarifs n’ayant, pour leur part, que très peu bougé.