Skoda Kodiaq Scout
Scout toujours !
Le nouveau SUV sept places de Skoda, le Kodiaq, se fait encore plus baroudeur à travers cette déclinaison baptisée « Scout ». Le look y gagne, les capacités de franchissement également… et au final le client !
Pour appuyer le lancement d’un nouveau modèle, quelques constructeurs lancent des séries spéciales qui, il faut l’avouer, se limitent trop souvent à la pose d’un simple sticker et à la monte de belles jantes spécifiques. En ressortant l’appellation « Scout », étrennée voilà plus de quinze ans sur l’Octavia Combi, le nouveau Skoda Kodiaq ne déroge pas à la règle… sauf qu’il va bien plus loin dans cet exercice. Le gros SUV tchèque est transfiguré par l’adoption de gros boucliers redessinés, agrémentés de sabots protecteurs argentés. Une teinte qui fait « chic », présente par ailleurs des rails de toit aux coques de rétroviseur. Les passages de roue, bien remplis par des jantes de dix-neuf pouces, sont en revanche surmontés d’élargisseurs d’ailes en plastique sombre, un matériau peu sensible aux rayures des sous-bois, que l’on retrouve jusque sur les bas de caisse saillants. Skoda est allé au bout de sa démarche en protégeant les soubassements, qui sont désormais entièrement carénés (dispositif RoughRoad). Perché à près de 20 cm du sol (grâce à une garde au sol légèrement surélevée à 194 mm), ce Kodiaq baroudeur dans l’âme offre ainsi un angle d’attaque de 22°, et un angle de fuite porté à 23,1°. Pour exploiter au mieux ce physique d’athlète, il bénéficie par ailleurs d’un mode offroad particulièrement affûté, permettant d’optimiser les possibilités offertes par la transmission intégrale, livrée ici de série. Un système efficace (de type 4Motion) complété par une aide électronique à la descente (qui freine automatiquement la voiture dans les pentes), mais aussi d’un différentiel électronique plus pointu, permettant de renvoyer efficacement le couple roue par roue. Mieux : l’auto est équipée d’un « driving mode select » n’offrant pas moins de six menus, dont un dédié à la neige. Posi- tionné haut de gamme, ce Kodiaq bénéficie de phares full LED, mais aussi d’une sellerie en alcantara ou encore d’un régulateur de vitesse adaptatif, la configuration « sept places » restant en option. L’offre moteur est également plus élitiste que d’habitude, puisqu’il se réserve les plus gros blocs disponibles. Sous le capot oeuvrent ainsi deux blocs essence, dont un 1.4 TSI de 150 ch et un 2.0 TSI de 180 ch, tandis qu’en diesel on retrouve le 2.0 TDI de 150 ch, épaulé par la plus volontaire déclinaison de 190 ch lui permettant de filer à 210 km/h. Les prix, pour l’heure inconnus, seront dévoilés en mars prochain à l’occasion du salon de Genève lorsqu’il prendra son premier bain de foule… avant de probables bains de boue en Amérique du Sud, puis d’arriver rapidement en Europe.