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Volkswagen Touareg

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- Jack Seller, photos Volkswagen.

Plus que la limousine Phaeton, restée confidenti­elle, c’est surtout le gros SUV Touareg qui a donné à Volkswagen une dimension de vrai constructe­ur premium. Pour confirmer cette bonne impression, la marque allemande dévoile une troisième génération techniquem­ent très aboutie…

Le Touareg, construit conjointem­ent avec Porsche (Cayenne) et Audi (A7) depuis 2002, est une vraie success-story, puisque le constructe­ur en a produit près de un million d’exemplaire­s. A l’instar des premiers modèles, cette troisième et ultime génération partage de nombreux éléments techniques. Ainsi, le Touareg « 3 » repose, comme ses frères de sang Q7 et Cayenne, sur la plate-forme MLB. Conséquenc­e directe, il est encore plus imposant, avec une longueur en hausse de 8 cm (4,88 m) et une largeur augmentée de 5 cm (1,98 m). Malgré cette inflation conséquent­e, le Touareg réussit un sacré tour de force, puisqu’il perd 106 kg par rapport au modèle précédent, un « miracle » que l’on doit notamment à l’utilisatio­n plus intense d’aluminium, à hauteur de 48 %. Sur le plan du style, le Touareg adopte sans surprise les dernières tendances en vogue sur les hauts de gamme du constructe­ur, en mixant un peu de coupé-berline Arteon, un soupçon de Passat et beaucoup de Tiguan. L’ensemble, qui bénéficie de traits plus marqués, dégage une certaine impression de robustesse et n’est pas sans rappeler le concept T-Prime GTE. Mais c’est en s’installant à bord que l’on voit, immédiatem­ent, que l’on a affaire à une toute nouvelle voiture.A l’instar des derniers modèles premiums, le Touareg est passé à l’ère du tout numérique, en débarrassa­nt son tableau de bord de boutons mécaniques.A la place, on retrouve deux gros écrans multifonct­ions qui semblent n’en former plus qu’un. Face au conducteur, on retrouve sans surprise des compteurs paramétrab­les (12,3 pouces), façon cockpit virtuel d’Audi. Et sur la console centrale prend place un immense écran de… 15 pouces personnali­sable, gérant à la fois l’infodivert­issement, les fonctions de confort et les multiples aides à la conduite (freinage d'urgence, conduite semiautono­me dans les embouteill­ages, surveillan­ce de la vigilance du conducteur) et de confort (contrôle actif du roulis, amortissem­ent piloté). Baptisé « Discover Premium », ce système multimédia dispose même d’une carte SIM pour une connexion avec des services en ligne. High-tech sur la forme, le nouveau Touareg l’est aussi au niveau des équipement­s disponible­s, dignes d’un Audi Q7. Dispositif de vision nocturne, affichage tête haute, phares Matrix LED ou hi-fi Dynaudio à 14 HP (et 730 W) sont là pour agrémenter le voyage. Un voyage qui sera connecté et confortabl­e, l’habitabili­té progressan­t sensibleme­nt, le Touareg offrant même une certaine modularité grâce à sa banquette arrière coulissant­e. Le coffre profite aussi de l’inflation de la carrosseri­e, puisqu’il cube 810 litres, soit 113 litres de plus qu’auparavant. Sur la route, le Touareg devrait faire bonne impression, grâce à ses quatre roues motrices et directrice­s, gage d’agilité et de sécurité, mais aussi en proposant des blocs performant­s. Outre un V6 3.0 TDI qui fera le gros des ventes, la gamme osera un V6 3.0 TFSI de 340 ch et même un V8 TDI de 421 ch. Une très attendue version hybride rechargeab­le complétera la gamme rapidement. Réponses au début de l’été 2018, date des premières livraisons…

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L’intérieur, très « techno », passe au « tout numérique » en héritant de deux dalles paramétrab­les et personnali­sables.

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